Être aidant d’un proche atteint de troubles psycho-comportementaux, ce n’est pas seulement l’accompagner dans les tâches quotidiennes.
Il arrive qu’il faille aussi prendre des décisions lourdes de sens entre assurer la sécurité de son proche et maintenir son autonomie. Comment lui enlever les clés de voiture ? Peut-on vraiment fermer la porte à clé la nuit pour éviter les sorties nocturnes ?
Quelle décision prendre ? Comment faire la part des choses entre les professionnels de santé qui prônent la sécurité et son proche qui lutte pour son autonomie ? Comment limiter les privations de liberté?
Le sentiment de culpabilité est l’une des principales composante du fardeau subjectif de l’aidant familial.
La culpabilité est un mélange de peur, de tristesse et de colère.
Être aidant c’est avoir peur de ne pas savoir, de ne pas faire comme il faut, ne pas comprendre, ne pas être assez fort. C’est aussi être en colère contre la maladie, les limites et ses faiblesses. Et c’est être triste d’être « esclave » de la maladie ou de la perte d’autonomie, de se sentir impuissant.e.
Face aux difficultés de votre rôle d’aidant, ne restez pas seul.e.