Les répercussions du rôle d’aidant dans la vie quotidienne

La relation d’aide se caractérise par le passage progressif de la dépendance du patient à l’interdépendance entre l’aidant et son proche.

Si on sait que l’accompagnement familial s’avère généralement bénéfique pour la personne malade, il a de considérables répercussions pour l’aidant. : épuisement, troubles anxieux, stress répété au quotidien qui affaiblit le système immunitaire, troubles du sommeil, etc.

L’évolution des troubles et de la vieillesse demande de plus en plus d’aide et de temps, ce qui joue indéniablement sur la vie sociale avec pour conséquence un isolement social, un repli sur soi allant fréquemment jusqu’au huis clos familial.

Cette relation d’aide bouleverse les liens familiaux propulsant les enfants-aidants à une parentalité inversée ou à une relation de parentage ou de parentification.

Devenir le parent de son parent peut faire ressurgir de vieilles rancœurs inconscientes.

Quant au conjoint qui devient aidant, il aura à faire un travail psychique autour de l’avenir du couple et des illusions portées depuis des années. Il devra réinvestir son couple en y intégrant la maladie et ses conséquences.

Le concept de fardeau a été avancé pour rendre compte de la charge supportée par les familles au quotidien.

Pour connaitre votre niveau de souffrance face à votre rôle d’aidant, contactez moi par mail : cindymellier.psychologue@gmail.com

Ne restez pas seul.e avec votre souffrance.