Il n’est plus à prouver que l’impact de la maladie sur la qualité de vie de l’aidant n’est pas anodin.
Alors oui, on est tous d’accord pour dire qu’il faut éviter le surmenage pour échapper à l’épuisement.
Mais concrètement, on fait comment quand on se sent débordé.e, dépassé.e qu’on est/se sent seul.e pour gérer sa vie professionnelle, sa vie de famille tout en assurant une présence auprès de son proche, en faisant les démarches administratives, en coordonnant la gestion du quotidien, etc ?
Parfois, (souvent?), lire ce genre de conseils est éprouvant et crée pour l’aidant un sentiment d’impuissance, de colère ou de révolte et fait renaître ce sentiment de culpabilité.
Si les aidants ont conscience de leur état de fatigue, ils ont aussi le sentiment de ne pas être suffisamment aidés et entendus.
Les CLIC (centre local d’information et de coordination gérontologique) sont des espaces ressources où les coordinateurs pourront, gratuitement, vous orienter et vous conseiller dans vos démarches pour bénéficier d’aides humaines et financières.
Et puisque vous n’êtes pas qu’une « aide », il est important que vous parliez de vos émotions, de vos craintes, de vos peurs de l’avenir, des difficultés que vous rencontrez ou de la mort qui approche.
Ne vous oubliez pas