Dès les premiers signes (oublis fréquents, confusions, etc.), une consultation chez le médecin traitant est nécessaire.
C’est lui qui oriente vers un spécialiste ou une consultation mémoire s’il est nécessaire d’approfondir les examens cliniques.
Si les troubles sont mineurs, un suivi et des mesures de prévention sont proposés.
Lors d’un rendez-vous chez un neurologue ou en consultation mémoire, le patient est soumis à un bilan complet des capacités cognitives mais pas seulement :
– un bilan neuropsychologique qui consiste à passer une batterie de tests adaptés pour évaluer les performances cognitives (mémoire, langage, compréhension, raisonnement…) et détecter les symptômes d’un éventuel déclin cognitif anormal et le plus tôt possible
– une IRM pour observer l’aspect et le volume de certaines zones cérébrales. L’IRM s’assure qu’il n’existe pas d’autres maladies comme une tumeur ou un AVC.
– un examen neurologique pour réaliser des mouvements et des tests corporels et faciaux. Cet examen aide à déceler d’éventuels problèmes neurologiques qui se répercutent sur la marche, l’équilibre, l’élocution…
– un bilan sanguin pour s’assurer que le patient ne souffre pas d’une maladie organique ou d’une autre affection du cerveau ou du système nerveux susceptible d’entrainer une altération cognitive. La prise en charge serait alors différente.
– une ponction lombaire proposée parfois pour les malades jeunes ou présentant une symptomatologie atypique. Cet acte médical permet de doser des biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer dans le liquide céphalo-rachidien. Ils peuvent contribuer à la validation du diagnostic.
En cas de maladie confirmée, le médecin (généraliste ou spécialiste) oriente vers les dispositifs existants, informe sur la maladie et aide à construire un parcours de soins adapté et renseigne sur les essais thérapeutiques.