La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative. Elle entraîne progressivement et de manière irréversible, la destruction des cellules du cerveau avec une atrophie (réduction du volume cérébral) et une perte de connexions neuronales.
Si cette maladie est généralement associée à une population âgée, elle touche également des personnes bien plus jeunes. Ce sont « les malades jeunes ».
En France, on estime à 860 000 le nombre de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées. Parmi elles, environ 33 000 personnes ont moins de 65 ans. Certaines développent les premiers symptômes dès l’âge de 30 ans, le plus jeune cas recensé en France avait 20 ans. 5 000 nouveaux malades jeunes sont diagnostiqués chaque année.
Chez ces jeunes malades, se développent principalement de manière précoce de rares cas de formes héréditaires. Mais tous ne sont pas atteints d’une forme héréditaire de cette maladie neurodégénérative.
Il est plus difficile de diagnostiquer une maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée chez des personnes jeunes. Bien souvent, les symptômes sont mis sous le coup d’une dépression ou d’autres maladies mentales. Le diagnostic peut donc être posé jusqu’à 5 ans après les premiers symptômes.
Chez deux tiers de ces patients jeunes, le diagnostic se fait à la suite de pertes de mémoire, mises d’abord sur le compte de la fatigue, du stress, de l’anxiété, etc. Pour le tiers restant, la maladie prend une forme atypique. Les premiers symptômes sont, dans ce cas, des troubles du langage, de la planification, une habilité plus fragile, des troubles visuels et spatiaux, etc. D’autres symptômes peuvent encore retarder le diagnostic.
La maladie d’Alzheimer serait la première cause de l’apparition des troubles cognitifs chez les malades jeunes.
Si la personne âgée atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée bénéficie de différents dispositifs pour l’accompagner, ce n’est pas le cas des plus jeunes. L’accès aux dispositifs d’accompagnement n’est pas aussi étendu et ouvert pour les moins de 60 ans. De plus, les répercussions sur la vie de famille et la vie professionnelle sont particulièrement importantes lorsque la personne malade est toujours en activité et/ou parent d’enfants encore à charge.
Comme n’importe quel patient atteint de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée, les malades jeunes ont besoin de stimulation cognitive (pour préserver les capacités cognitives, affectives, comportementales et sociale), de soins auprès d’un kinésithérapeute, d’un ergothérapeute ou d’un psychomotricien, pour maintenir les fonctions motrices, d’une prise en charge psychologique pour lui mais aussi pour son conjoint et ses enfants, d’une aide à domicile pour palier à une perte d’autonomie progressive (aide humaine et matériel).
France Alzheimer, association de familles reconnue d’utilité publique sur la maladie, propose des formations gratuites pour les aidants, des groupes de parole pour les malades, un accompagnement et un soutien aux familles concernées.
D’autres associations sont également impliquées sur le territoire français pour mobiliser et informer le grand public.
Ce 21 Septembre 2021, vous pouvez soutenir la recherche pour mieux comprendre la maladie, pouvoir trouver un traitement efficace et ainsi améliorer la qualité de vie de ces malades.
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